Dix jours à Bali : votre itinéraire pour un voyage inoubliable

paysage tropical idyllique a bali

Voyage

Le

Plages de sable noir, nasi goreng fumant, rizières taillées comme des escaliers, voilà trois images qui excitent l’imagination. Ce décor annonce le voyage de dix jours et des vacances balinaises destinés à marquer la mémoire.

Entre temples séculaires et coulées de lave chaudes, l’île joue sur les contrastes. Au détour d’un warung parfumé, la culture insulaire surgit parmi les notes cristallines d’un gamelan et l’odeur de fleurs. Vient alors un circuit en Indonésie, promesse d’un périple tropical rythmé par marées et routes sinueuses.

Jours 1-2 : côte sud — Canggu, Seminyak et Uluwatu

Dès l’atterrissage à Denpasar, la route file vers Canggu où les scooters zigzaguent entre warungs et boutiques boho; au bout de quelques mètres de sable, une plage animée réunit joggeurs matinaux et chiens joueurs tandis que les boards sèchent contre les palmiers. Plus au nord, Seminyak aligne beach bars arty avant de céder la vedette à la falaise qui porte le temple d’Uluwatu, un sanctuaire où les singes guettent les snacks distraits.

Vers 18 h, l’horizon s’embrase et offre un coucher de soleil iconique que l’on contemple depuis la pittoresque scène de la danse Kecak ou depuis des hamacs suspendus. Entre deux trempettes, des clubs de plage proposent piscines miroir, mix électro et makis fusion, tandis qu’à Batu Bolong la houle douce garantit un surf accessible pour qui cherche ses premières sensations. Référence logistique :

  • Taxi aéroport → Canggu : 45 min selon trafic.
  • Prêt de sarong à l’entrée d’Uluwatu.
  • Billet Kecak : achetez avant 16 h.
  • Application BMKG : horaires des marées.

Jours 3-4 : Ubud et ses environs

La route s’élève vers Ubud, et l’air se rafraîchit aussitôt; dès 6 h, les couleurs douces réveillent étals et sourires du centre, tandis que le marché d’artisanat regorge de paniers tressés, sarongs batik et bols chantants négociés avant la foule. Plus tard, un scooter fend la vallée, traverse bambous et lotus pour rejoindre des rizières en terrasse dont le subak fait scintiller chaque étage verdoyant, avant de plonger sous l’ombre dense de la forêt des singes, royaume des macaques chapardeurs.

Lorsque la chaleur tombe, la lumière dorée caresse un sentier de crête; le Campuhan Ridge déroule deux kilomètres d’herbes hautes et murmures de geckos. Pour terminer, reposez-vous dans un café local où l’espresso Kintamani se marie à une brise parfumée de cacao et pains complets cuits au feu.

Jour 5 : ascension du volcan Batur

Une prise en charge vers 1 h 45 devant l’hébergement d’Ubud conduit au pied du volcan avant l’affluence, sous un firmament encore piqueté d’étoiles. Lorsque la lampe frontale s’allume, le sentier basaltique s’ouvre, et le trek nocturne dévoile des effluves de soufre en compagnie de porteurs connaissant chaque rocher. Après environ quatre-vingt-dix minutes d’ascension, la plateforme sommitale apparaît et l’est, rougissant, annonce bientôt un lever de soleil flamboyant sur le lac.

Pendant que les guides cuisent des œufs grâce à la vapeur géothermique, les randonneurs admirent des vues sur la caldeira où se mêlent brumes et reflets volcaniques. Moins enclins à marcher, certains voyageurs choisissent une option en jeep montant par la piste ouest, confortable pour gagner le balcon sans transpiration. Dans tous les cas, le sommet délivre un panorama volcanique spectaculaire qui laisse muet le marcheur plus bavard.

Jour 6 : Jatiluwih, patrimoine UNESCO

Depuis Ubud, la route filant vers l’ouest traverse encore des hameaux assoupis avant d’atteindre Jatiluwih, vaste damier de terrasses où le système subak distribue l’eau des sources depuis près de mille ans. Parmi les haltes appréciées :

  • Point de vue Batukaru pour saisir des champs dorés baignés par la lumière sèche ;
  • Sentier rouge de trois kilomètres offrant une balade panoramique ponctuée de chants d’oiseaux et du clapotis des canaux ;
  • Warung familial perché, parfait pour partager un déjeuner local composé de canard betutu ;

Après la dernière épingle, un panneau rappelle l’inscription des lieux au patrimoine mondial ; marcher au cœur de des rizières classées offre alors un tableau vivant où l’homme dialogue paisiblement avec les volcans et la pluie silencieusement.

Jour 7 : excursion à Nusa Penida

À l’aube, depuis le ponton de Sanur, la vedette fonce vers Nusa Penida, reliant le rivage animé à un écrin encore préservé. Après le débarquement, votre regard se hisse vers l’azur, où apparaissent fièrement des falaises sculptées plongeant dans l’eau claire. Plus loin, le sentier poussiéreux conduit finalement à la plage de Kelingking, panorama qui fait battre bien des cœurs.

Pour rejoindre d’autres points de vue, préparez-vous à secouer vos vertèbres sur des routes cabossées, raison pour laquelle un chauffeur local reste indiqué. L’après-midi, palmes ajustées, vous glissez vers Crystal Bay pour savourer un snorkeling raies manta, expérience gravée longtemps. Le retour s’effectue alors par un bateau rapide, lorsque l’horizon rosit doucement.

Jour 8 : nord de Bali — Lovina et environs

Dans la pénombre matinale, les barques glissent au large pour offrir discrètement une sortie dauphins respectueuse des groupes qui patrouillent les vagues; le clapotis d’une mer paisible accompagne les premiers rayons. Après un café, la route serpente vers la colline, où l’on se délasse dans des sources chaudes envahies de lianes. Le bourg voisin abrite alors le temple bouddhiste Brahmavihara-Arama, havre de méditation et de gongs. Pour préserver l’authenticité, adoptez sur place un tourisme éthique grâce aux gestes suivants :

  • choisir des capitaines limitant la distance avec les cétacés;
  • prioriser des restaurants utilisant des produits agricoles locaux;
  • emporter vos déchets jusqu’à l’hébergement;
  • verser un pourboire aux musiciens de gamelan;

Ce rituel collectif protège la côte et garantit aux visiteurs un souvenir sincère tout en soutenant des familles.

Jour 9 : côte est — Amed et Tulamben

Depuis Lovina, la voiture longe les flancs du mont Seraya et rejoint les rubans noirs d’Amed avant de filer vers Tulamben, paradis des plongeurs. Briefing oblige, instructeurs SSI et PADI rappellent flottabilité, gestes et binômes pour mériter la descente.

À quelques battements d’ailerons, l’épave Liberty révèle sa coque tapissée d’éponges, carangues et fusiliers. Ceux qui réalisent une plongée bouteille limitée à douze mètres croisent déjà murènes juvéniles, tandis qu’un photographe poursuit son sujet vers l’étage inférieur. Après le palier, la remontée offre la palette mouvante d’un jardin de corail où gambadent poissons clown.

Midi approche; le nasi campur avalé face à l’horizon, regards se tournent vers des vues sur l’Agung, silhouette qui fume parfois. Quand le soleil baisse, la promenade mène jusqu’à un village de pêcheurs, jukung rentrant chargés de maquereaux, clapotis rythmant conversations créoles et une lumière ambre baigne les filets sur le sable.

Jour 10 : retour au sud et temps libre

Le trajet matinal de trois heures relie Amed à Canggu, traversant rizières émeraude et vergers de salak pendant que le chauffeur ponctue la route de haltes photos. Installation faite, vous flânez parmi les étals d’un marché artisanal de Seminyak, batik délicat ou paniers en rotin glissés dans votre sac. Ces des achats souvenirs réglés, l’après-midi s’étire sur la plage ; brise légère, bruit des vagues et tapis déjà disposés pour le yoga au coucher qui étire la nuque raidie.

Corps réchauffé, rendez-vous dans un salon ombragé où mains expertes prodiguent un massage balinais à l’huile de frangipanier. L’ultime mission consiste à anticiper la circulation pour rejoindre l’aéroport de Denpasar deux heures avant le décollage, e-VOA prêt en poche et profiter encore d’un dernier nasi goreng fumant.

Saveurs balinaises : warungs, street-food et cafés de spécialité

Les palais curieux trouvent de vrais trésors aux comptoirs bricolés sur les trottoirs, là où le riz parfumé s’élève en fumée auprès des brochettes badigeonnées. Lorsque la bâche se soulève, apparaissent des warungs locaux authentiques où la matriarche tourne la cuillère pendant que le cadet garnit les feuilles de bananier.

Un crépuscule dans Seminyak, goûtez un nasi goreng traditionnel sauté devant vous : la flamme lèche le wok, le krupuk éclate, le sambal embrase juste assez et rappelle que la cuisine balinaise épicée conjugue nuance et caractère. Plus tard, entre deux gongs, posez-vous dans un coffee shop d’Ubud, demandez donc le café luwak artisanal; la tasse veloutée, presque chocolatée, contredit la rumeur amère des percolations touristiques diurnes et trop rapidement servies, bien là-bas encore.

Spiritualité vivante : temples, rituels et danses sacrées

L’encens monte avec le brouillard, tandis que les chants des coqs répondent aux cloches, rappelant que des cérémonies hindoues matinales orchestrent le réveil des hameaux. Plus tard, les derniers rayons s’accrochent à la falaise où se dresse le temple d’uluwatu au crépuscule, gardien silencieux surplombant un océan impatient. Quand la sphère rouge effleure l’horizon, les torches s’embrasent pour accueillir une danse kecak hypnotique; le chœur martèle « cak » en cadence, dessinant une respiration collective.

Entre deux envolées, les pèlerins s’agenouillent pour recevoir la bénédiction d’un prêtre, gouttelettes d’eau lustrale et grains de riz collés au front. Puis les maillets frappent à l’unisson, libérant un gamelan spirituel entraînant qui mêle extase, légende, rire et recueillement, comme une vague sonore éternelle qui résonne dans la nuit balinaise encore.

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