Vous le constatez déjà, les calendriers des écoles de ski se remplissent vite. Dans les grandes comme dans les petites, l’affluence en station progresse, portée par des forfaits flexibles et un retour marqué des débutants.
Pourtant, les écoles manquent de bras au moment de confirmer les plannings. À l’approche de la saison hivernale 2025 qui démarre, les recrutements tardent et les remplacements s’étiolent. Une pénurie de moniteurs s’installe dans des stations réputées, elle coupe des créneaux et casse des vacances. Net.
Une saison 2024/2025 sous tension malgré la hausse de la fréquentation
Les stations françaises s’attendent à un hiver dense, porté par des réservations fortes et des calendriers scolaires favorables. Cette poussée met à l’épreuve leurs capacités d’accueil, de la location de matériel à l’encadrement, avec des plannings serrés et des équipes sous tension.
Dans les grandes périodes, la fluidité est fragile, les domaines ajustent les créneaux et étalent les départs de cours. Avec une fréquentation en hausse, des files aux remontées se prolongent, et la surcharge des écoles oblige à prioriser niveaux et âges pour maintenir un accompagnement sûr.
Pourquoi les postes restent vacants dans les écoles de ski
Les directions d’écoles constatent une tension durable sur les recrutements, malgré des besoins accrus pour les vacances et les week-ends. La précarité liée aux contrats saisonniers pèse sur les parcours, avec des interruptions, peu de visibilité et des difficultés à se projeter sur plusieurs hivers.
Le métier reste attractif pour les passionnés, mais la concurrence d’autres emplois et l’exigence des diplômes créent un tri naturel. La discussion sur l’attractivité du métier s’ajoute à un réel manque de candidats, ce qui ralentit les affectations et réduit le nombre de cours proposés. Parmi les obstacles cités :
- Logements rares et chers à proximité immédiate des pistes.
- Coûts et délais pour valider les diplômes spécifiques.
- Horaires fractionnés et dépendants des vacances scolaires.
- Rémunérations sensibles aux conditions d’enneigement.
Logement, salaires, horaires : des freins bien identifiés
S’installer en altitude implique des compromis financiers et personnels, que peu de jeunes enseignants acceptent sur la durée. Le coût du logement grimpe, et la rémunération variable dépend fortement des périodes de pointe, des chutes de neige et de la demande locale.
Le quotidien reste exigeant, avec des déplacements fréquents et une disponibilité étendue sur toute la semaine. Ces contraintes horaires et la vie en station, parfois chère et isolée, rendent l’équilibre familial délicat et dissuadent certains profils.
J’ai vu des moniteurs renoncer faute de logements et de visibilité sur leurs missions ; il faut des outils simples pour sécuriser l’embauche.
Charles Lebaube, fondateur de We Guide You
Quand l’administratif ralentit les recrutements
Les écoles gèrent une forte charge administrative avant chaque saison, avec des contrôles de cartes professionnelles et d’assurances. La vérification des diplômes et des antécédents prend du temps, surtout lorsque les candidats viennent d’autres régions ou de l’étranger.
Dans les petites structures, l’équipe pédagogique se partage cette tâche avec l’exploitation quotidienne, ce qui retarde les affectations. Le suivi de la conformité URSSAF et des documents à jour complique les échéances, et certains cours doivent être annulés ou reportés.
We Guide You, un outil pensé pour sécuriser l’emploi sportif
We Guide You se présente comme un service dédié aux structures sportives, des écoles de ski aux clubs, pour faciliter la mise en relation. La plateforme de recrutement centralise les offres et les disponibilités, tout en standardisant les documents requis pour accélérer les embauches.
Les responsables gagnent du temps, car les dossiers des instructeurs sont vérifiés avant la mise en relation et présentés de façon claire. Grâce au contrôle automatisé des cartes et diplômes, les profils qualifiés émergent plus vite, avec des pièces validées qui réduisent les risques de malentendus.
