Le sable entre les pages, la tête encore au large, Paris réveille vos sens. La ville ouvre la saison avec une rentrée culturelle vive et des expositions parisiennes prêtes à surprendre.
Vous cherchez du jeu, du récit, du sensible. Entre grands formats, olfactif et numérique, vous y piocherez des idées de sortie pour tous les âges, en phase avec un calendrier après-été serré et des expériences qui bousculent. Êtes-vous prêts à vous laisser surprendre dès la première salle?
Yu-Gi-Oh! au Musée Carnavalet : cartes cultes et mises en scène géantes
Le Musée Carnavalet consacre la rentrée à Yu-Gi-Oh!, avec un parcours qui relie l’histoire de Paris aux mythes modernes du duel. Au fil des salles, vous traversez un univers manga transposé dans la réalité, entre vitrines, zones photo et ateliers pour familles. Les fans reconnaîtront le célèbre jeu de cartes, présenté avec des décors XXL, tandis qu’une installation monumentale réinvente des monstres emblématiques sous forme de sculptures et d’écrans, pour une rencontre ludique entre patrimoine et pop culture.
Germinations à Raizeux : les lavoirs s’animent en plein air
Aux abords des lavoirs, Germinations transforme Raizeux en scène artistique où l’eau, la pierre et la végétation dialoguent. Le programme met en avant un festival écologique qui emprunte la forme d’un parcours à ciel ouvert, écho à la Yvelines culture et à ses initiatives locales. Installations, performances et art contemporain in situ se découvrent à pas lents dans le village de Raizeux, accessible depuis Paris via Rambouillet, avec des œuvres qui jouent sur l’écho, la transparence et le temps, au rythme des ruissellements.
Les Illusions retrouvées au Centquatre-Paris : numérique, IA et utopies en grand format
Au CENTQUATRE-PARIS, cette proposition réunit artistes et ingénieurs autour de dispositifs à tester, casque ou capteurs aux poignets selon les pièces. Vous passerez d’œuvres immersives à des installations interactives, entre data-art, mapping et réalité étendue, tandis qu’une création numérique détourne vos gestes en images mouvantes. Un visiteur souffle: « On croit toucher l’image, elle recule aussitôt ». Billetterie sur place et en ligne, parcours libre, médiations ponctuelles, et espaces pour faire une pause entre deux illusions.
Fables Immersives : La Fontaine prend vie près des Champs-Élysées
Dans un espace culturel à deux pas de l’avenue, le spectacle déploie tableaux, voix et effets sonores pour revisiter les morales de La Fontaine. Un récit poétique répond aux animaux projetés, pensé comme une expérience familiale accessible dès 6 ans, avec une mise en scène lumineuse qui guide le parcours. On y croise Renard, Corbeau et Grenouille, tandis que le quartier des Champs-Élysées prolonge la sortie: goûter, librairie, puis retour à la réalité, sourire aux lèvres.
Polaraki au musée Guimet : mille polaroids de Nobuyoshi Araki
Au musée Guimet, l’exposition Polaraki réunit mille Polaroids de Nobuyoshi Araki, avec un accrochage serré qui trace une vie en images. Présentés au cœur du musée des arts asiatiques, ces tirages célèbrent la photographie instantanée et ses accidents volontaires, entre flous, brûlures et griffures. Le parcours se lit comme une vaste série polaroid où se déploie un regard intimiste sur les corps, les fleurs et Tokyo. On y mesure l’inventivité de la création japonaise, nourrie de sensualité, de mémoire et d’éclats quotidiens.
Teyvat Expo aux Halles : Genshin Impact entre illustrations et décors
Aux Halles, Teyvat Expo déploie Genshin Impact en images, décors et points photo pour une sortie conviviale. Pensée pour la culture gaming, la scénographie aligne artworks officiels et reconstitutions de lieux emblématiques, propices aux selfies et aux échanges. Les régions de l’univers Teyvat se succèdent avec indices de quêtes et musiques du jeu. Vous croiserez des fans de cosplay costumés en héros préférés, l’occasion d’attraper une signature, d’acheter des goodies exclusifs ou de participer à un mini-challenge communautaire.
Paris Design Week : Le Labyrinthe investit l’Hôtel de la Marine
Le parcours Le Labyrinthe s’invite dans les salons historiques de l’Hôtel de la Marine, entre la rue de Rivoli et la place de la Concorde, pour une exploration sensorielle signée par une équipe de jeunes créateurs. Cette installation éphémère dialogue avec le patrimoine parisien en jouant sur les contrastes entre moulures, miroirs et structures textiles. L’accès se fait via un parcours gratuit balisé, pensé pour flâner à son rythme, avec scénographie, sons et matières au service d’un design contemporain accessible et ludique.
Rock’n’Drôle au Bon Marché : une rentrée à contretemps par Antoine de Caunes
Antoine de Caunes orchestre au Bon Marché Rive Gauche une balade iconoclaste où riffs, détournements et humour se répondent dans tout le grand magasin. Références à la culture pop, slogans détournés et objets insolites ponctuent le parcours, tandis que des clins d’œil rock s’invitent jusque sur les escalators. Performances, happening et collaborations se reflètent dans des vitrines événementielles conçues comme des mini-scènes, à découvrir aux heures d’ouverture, pour une visite libre et rythmée par des surprises à chaque étage.
Parfumeurs en lumière au château d’Asnières-sur-Seine : expo gratuite et ateliers
Au château d’Asnières-sur-Seine, l’exposition met à l’honneur les métiers du parfum avec un parcours gratuit, des démonstrations et des rencontres. Vous y verrez des flacons anciens présentés avec des archives et des récits de maisons historiques. Des ateliers de parfum permettent de composer un accord, tout en découvrant le savoir-faire olfactif transmis par des nez invités. Des conférences thématiques abordent matières premières, éthique et création. Une vraie sortie près de Paris pour curieux, familles et amateurs de belles histoires sensorielles.
Otobong Nkanga au Musée d’Art Moderne de Paris : installations, dessins et pièces inédites
Au Musée d’Art Moderne de Paris, l’exposition consacrée à Otobong Nkanga réunit installations, dessins et œuvres récentes, avec dispositifs sonores et cartes de terrain. Pensée comme un parcours monographique, la présentation interroge les circulations entre matériaux et mémoire, du minéral au végétal. L’artiste revendique des pratiques pluridisciplinaires pour relier gestes, récits et territoires: “les choses voyagent et nous transforment”, dit-elle. Inscrite au cœur de la saison culturelle parisienne, cette proposition offre des salles où le regard se fait écoute et questionnement.